[newpage=home] ------------------------------------------------------------------------- titre=Impact de la crise du COVID-19 [frame=1] $ globalnavig(1, 'Outils~index.php?page=tools', 'Notes d_explication~index.php?page=tools/notes', 'self');

Impact de la crise sanitaire COVID-19 sur la flotte thonière française

$ titlebox_init(1,'45%','pages/tools/notes/impact-covid/releve1.jpg','Des conséquences propres à la pêche thonière en eaux lointaines','aliceblue'); La crise sanitaire mondiale engendrée par l'épidémie du coronavirus affecte sérieusement les armements au thon tropical. Si c'est d'abord la pêche fraiche qui a été impactée par la fermeture des marchés italiens puis espagnols, les premières complications pour le secteur du thon sont apparues au moment où la France est passé en confinement, suivi par la fermeture des frontières de nombreux autres pays. Dès le 18 mars 20202, Orthongel a mis en place une cellule de crise COVID-19 avec des réunions régulières en visioconférence entre adhérents mais aussi avec nos administrations (DPMA et DAM) et nos collègues espagnols d'ANABAC. Une [link=page=tools/notes/covid19]page spéciale du site[/link] permet d'accéder aux informations relatives à cette crise sanitaire les plus pertinentes pour les armements. $ titlebox_end(1); [page=adjust]

Les difficultés liées à la relève des équipages

Dès la mi-mars 2020, les mesures de restrictions à la circulation mises en place par de nombreux pays (France, Côte d'Ivoire, Sénégal, Ghana, Seychelles, Madagascar, Maurice) pour ralentir la propagation du virus ont rendu impossible les relèves d'équipage à partir des ports d'attache ou de débarquement traditionnels des senneurs. Les marins français comme les marins ACP prévus par les accords de pêche sont concernés mais aussi les techniciens qu'il est souvent nécessaire d'envoyer à bord lorsqu'un problème technique survient. Depuis lors, faute de pouvoir effectuer les relèves, les armements ont proposé aux équipages de rester à bord jusqu'à nouvel ordre afin de ne pas arrêter les navires, ce que les équipages ont accepté. L'arrêt des navires aurait eu des conséquences désastreuses sur les armements après la période difficile en 2018 et 2019 (effets des quotas mis en vigueur et baisse très importante des prix de vente) qui a mis les résultats d'exploitation et donc les trésoreries des armements à mal, mais aussi pour les marins qui se seraient alors retrouvés au chômage technique. [img=pages/tools/notes/impact-covid/EvolReleves.jpg width=100%] Après de nombreuses démarches des armements et d'Orthongel, des protocoles ont été mis en place d'abord avec la Préfecture de La Réunion, puis avec les autorités espagnoles à Las Palmas et avec le gouvernement seychellois, les armements ont pu mettre en place fin avril, début mai des relèves des équipages français à La Réunion et à Las Palmas et une relève des marins français de 8 navires est en préparation aux Seychelles. D'autres démarches ont été entreprises auprès des autorités ivoiriennes afin d'envisager le plus tôt possible les relèves des équipages africains pour les navires de l'Atlantique (à partir d'Abidjan) et pour ceux de l'Océan Indien (à partir des Seychelles). Un protocole de quarantaine de 14 jours en confinement surveillé avec tests PCR avant le départ est envisagé. Tout comme pour les marins français, les protocoles élaborés visent à répondre aux exigences des pays du port avec la mise en place de couloirs sanitaires empêchant tout contact entre les marins voyageant les la population locale mais aussi aux exigences liées à la sécurité sanitaire à bord et à la responsabilité des armements vis à vis de leurs marins. [img=pages/tools/notes/impact-covid/releve2.jpg width=100%] //
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Le maintien d'un taux de couverture de l'observation scientifique des navires

[img=pages/tools/notes/impact-covid/CouvObs.jpg width=100%] Les difficultés liées à la relève des équipages affectent également la mise en oeuvre des programmes d'Orthongel impliquant la présence de tiers embarqués ou sur les ports (observateurs embarqués, étude de faisabilité des auto-échantillonnages à bord pour améliorer la précision de l'évaluation des captures par espèces sur les livres de bord, amélioration des échantillonnages au débarquement, ...). A la mi mai, nous avons réussi à maintenir un taux d'observateurs embarqué élevé (de l'ordre de 90%) mais ce taux pourrait encore décroître un peu car l'embarquement des observateurs nationaux des pays côtiers est empêché par les restrictions de déplacement. // //
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  • Impact sur la production et la commercialisation
    Très rapidement, de nombreux pays ont mis en place des mesures de protection des travailleurs dans leurs ports afin d'assurer la continuité de l'activité de ces ports et de leur approvisionnement par voie maritime. De fait, peu d'effet sont apparents sur l'évolution des quantités débarquées, par ailleurs directement corrélées à la pêche qui dépend de paramètres non impactés par la crise sanitaire (accès possibles aux zones de pêche, climatologie, présence du poisson, ...). [img=pages/tools/notes/impact-covid/EvolDebqt.jpg width=100%] En revanche, les marchés ont eux été impactés par la crise sanitaire. La crise sanitaire du coronavirus a entrainé des fermetures de conserveries (Maurice, Ghana, Papouasie) ou de fortes réductions du nombre de boîtes fabriquées : tous les gros boîtages, les poches plastiques pour la Restauration Hors Foyers (RHF) sont tombés à presque zéro. D'autre part, les conserveries, les mesures mises en place pour respecter les règles de distanciation sociale ont entraîné un ralentissement de la production. L'absence des marchés alternatifs à la conserve et l'arrêt de l'industrie touristique en Espagne et Italie entraînent par ailleurs une instabilité des prix. Alors que le confinement en février-mars a poussé les consommateurs à constituer chez eux de gros stocks de boîtes de thon (selon la FIAC, la demande en conserves a augmenté de plus de 20% depuis la mi-mars), les débarquements conséquents des bateaux espagnols et assimilés début avril a par ainsi provoqué une baisse du prix d'environ 20% en seulement quelques jours, la panique s'emparant de certains vendeurs qui ont alors bradé leur thons. Enfin, les marchés du frais et du sashimi souffrent de la baisse des marchés (frais) et de la restauration (sashimis, darnes congelées).

    En savoir plus

    [link=/pages/tools/notes/covid19/FAO_COVID-19_Impacts.pdf target=new] Vue d'ensemble des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le secteur de la pêche et de l'aquaculture[/link] (publié par la FAO le 1er juin 2020) [link=https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/les-thoniers-contraints-de-reporter-leurs-releves-01-05-2020-12546378.php target=presse]Concarneau - Les thoniers contraints de reporter leurs relèves[/link] (Le Télégramme, 9 mai 2020) [link=https://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/coronavirus-les-marins-concarnois-coinces-sur-les-thoniers-6798762 target=presse]Coronavirus. Les marins concarnois coincés sur les thoniers[/link] (Ouest-France, 2 avril 2020) // [link=/docs/reglt/orthongel/PGQ_yft_IO_2018.pdf target=new]ccc[/link] // [link=/docs/publications/IOTC-2017-WPDCS13-21.pdf target=publi]ccc[/link] (xxx)

    [/table] $ center_page_end();