[newpage=home] ------------------------------------------------------------------------- titre=Biologie de l'albacore [frame=1] $ globalnavig(-1, 'La pêche du thon tropical~index.php?page=peche', 'Les espèces~index.php?page=peche/espece', 'self');

Biologie de l'albacore (Thunnus albacares)

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[link=#taxo]Taxonomie[/link]
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[link=#morpho]Morphologie[/link]
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[link=#physio]Physiologie[/link]
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[link=#dist]Distribution[/link]
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[link=#migr]Migrations[/link]
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[link=#growth]Croissance[/link]
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[link=#repro]Reproduction[/link]
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Présentation rapide

L'albacore est une espèce cosmopolite des eaux océaniques tropicales et subtropicales des trois océans. Les tailles exploitées vont de 30 cm à 170 cm de longueur à la fourche. Les juvéniles forment des bancs de surface associés à des listaos et à des juvéniles de thon obèse. La maturité est atteinte à environ 100 cm de longueur. La principale zone de frai se trouve dans la zone équatoriale du Golfe de Guinée et la reproduction a surtout lieu de janvier à avril. Elle intervient également dans le Golfe du Mexique, dans le sud-est de la mer des Caraïbes et au large du Cap-Vert.

[link=page=peche/albacore@param-yft][img=images/see_fig.gif align=left] Paramètres biologiques de l'albacore[/link]


Taxonomie

Le nom scientifique de l'albacore est Thunnus albacares (Bonnaterre, 1788). Son code FAO est YFT. Le nom de l'albacore en anglais est yellowfin tuna, en espagnol rabil. Il est également appelé thon à nageoires jaunes.

Morphologie

Taille

Les plus gros albacores mesurent en règle générale environ 1,80 m pour 110 kg. La taille maximale signalée pour l'albacore par l'International Game Fish Association (en 2001) est de 239 cm (LF) pour un poids d'environ 200 kg.

Dans les captures des senneurs, l'albacore mesure entre 35 et 180 cm avec une majorité d'individus mesurant entre 1 m et 1,50 m.

Coloration

Dos noir-bleu métallique, ventre passant du jaune au gris argent. Sur les flancs, ce bleu foncé se change en argenté en passant par le jaune. La partie basse des flancs est parcourue d'une vingtaine de stries pales alternativement continues et discontinues, verticales près de la ligne latérale puis s'incurvant vers la queue. Ces rayures bien visibles chez les individus les plus jeunes disparaissent progressivement chez l'adulte. La région médio-ventrale ne présente pas de taches ou de rayures. La seconde dorsale et la nageoire anale sont jaune clair et la première dorsale et les pinnules sont d'un jaune brillant avec de fins bords noirs.

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Juvénile
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Adulte


Caractéristiques externes

L'albacore se caractérise surtout par la couleur jaune brillante et la longueur de la première nageoire dorsale et de l'anale. Pour les gros individus, la longueur de ces nageoires peut représenter plus de 20% de la longueur à la fourche. Les nageoires pectorales sont moyennement longues, atteignant la deuxième dorsale mais ne dépassant pas l'extémité de sa base. Les nageoires dorsales sont séparées par un étroit espace et la première dorsale compte entre 11 et 14 rayons. Le pédoncule caudal est très étroit et présente, de chaque côté, une carène latérale très forte entre deux carènes plus petites. On compte entre 8 et 10 pinnules dorsales et entre 7 et 10 pinnules ventrales.

Caractéristiques internes

Le premier arc branchial porte entre 26 et 34 branchiospines. Le lobe droit du foie est nettement plus grand que les autres lobes et ne porte pas de stries sur sa face ventrale. Un ver parasite est présent dans la cavité nasale de 85 à 95% des individus. Enfin, l'albacore possède 39 vertèbres (18 précaudales et 21 caudales).

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Principales caractéristiques de l'albacore


Larves d'albacore

Les individus frais et de petites tailles sont identifiés par la présence d'un patron de tâches rouges (érythrophores) dans la zone caudal.

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Larve d'albacore

Physiologie

L'albacore possède un métabolisme élevé qui en fait une espèce très active. L'albacore est capable de réguler sa chaleur métabolique dans le muscle rouge et dans d'autres régions du corps comme le cerveau, les yeux et les viscères par une circulation variable du sang selon alternant un système vasculaire interne (permettant de conserver la chaleur) et un système superficiel sous-cutanés (permettant des échanges de chaleur entre le sang et le milieu externe). La capacité à conserver la chaleur dépend de la taille et du stade de développement du thon : les adultes, possèdant une plus grande masse, sont capables de conserver une plus grande quantité de chaleur que les juvéniles. Les albacores possèdent un système musculaire très évolué contenant des muscles blancs (comme chez les autres poissons) et des muscles rouges (comme chez les mammifères) dont le rendement métabolique est plus élevé. L'apport d'oxygène à ce muscle et l'évacuation thermique est assuré par une forte vascularisation le long de la colonne vertébrale et sous la peau au niveau des flancs (ce qui permet le refroidissement du sang au contact de l'eau du milieu environnant). Le système respiratoire de l'albacore est également hautement développé et intégre un réseau de vaisseaux à contre-courant (retia mirabilia), qui réduit la perte de chaleur produite par la musculature et qui accroît l'efficacité de l'échange d'oxygène. Ces particularités permettent aux albacores de soutenir une nage continue et rapide, de faire des pointes de vitesse et de plonger à de grandes profondeurs (jusqu'à 300 m).

Distribution

Habitat et distribution

L'albacore est une espèce épi et mésopélagique qui vit dans les eaux équatoriales et tropicales des trois océans au dessus et en dessous de la thermocline. En fait, la distribution verticale dépend de la structure thermique et en oxygène de la colonne d'eau. L'albacore passe la majeur partie de son temps dans des eaux entre 20 et 24 °C et entre la surface et 100 m de profondeur, mais il peut plonger à plus de 300 m dans des eaux à environ 15 °C. Sa répartition dans la colonne d'eau varie peu entre le jour et la nuit. Enfin, une concentration en oxygène dissous d'au moins de 3,5 ml/l est nécessaire à la survie de l'albacore. L'albacore est commun autour des îles océaniques et des récifs du grand large ; il est rare dans les eaux côtières. Les adultes tendent à vivre plus profondément (entre 60 et 120 m) mais viennent régulièrement à la surface. Les juvéniles fréquentent plutôt les eaux de surface (jusqu'à 50 m de profondeur) et restent au dessus de la thermocline. Les larves ne sont trouvées que dans les eaux de surface équatoriales où la température dépasse 24°C.

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Distribution mondiale de l'albacore


Structure des populations

L'ICCAT considère qu'il existe un seul stock en Atlantique. Dans l'Océan Indien, l'analyse des données de pêche des palangriers asiatiques montrent qu'il existe deux stocks : un stock Ouest (jusqu'à 90°E) et un stock Est (de 70°E à 130°E) avec donc une zone de recouvrement entre 70°E et 90°E. A ce deux stocks s'ajoutent sans doute un stock périphérique au large de l'Afrique du Sud et une fraction du stock du Pacifique Ouest au delà du 130°E.

Comportement et migrations

Comportement

Les albacores ont en général un comportement grégaire et forment des bancs mono ou plurispécifiques (avec des patudos et des listaos) évoluant à proximité de la surface. Les juvéniles sont souvent associés à des objets flottants où ils se retrouvent en association avec d'autres thonidés de la même taille. En profondeur, les adultes sont plus dispersés. Dans les océans Atlantique et Indien, les albacores forment donc deux types de bancs : des bancs libres ou des bancs associés. Les bancs associés le sont avec des objets flottants d'origine naturelle (souches, tas de paille, cadavres d'animaux marins) ou artificielle (flotteurs, cordages, planches, navires) ainsi qu'avec des radeaux balisés jouant le rôle de dispositif de concentration de poissons (DCP). Dans l'océan Pacifique Est (et seulement là), les gros albacores s'associent également fréquemment avec les bancs de dauphins.

Migrations

Les recaptures d'albacores marqués et l'analyse des données de pêche dans l'Est et l'Ouest suggère le schéma de migration suivant :
  • La plupart des albacores nés dans l'Atlantique Est reste dans cette partie de l'océan pendant les deux premières années de leur vie, puis semble migrer vers l'Atlantique Ouest pendant leur troisième année.
  • Les adultes retournent vers les zones de reproduction du Golfe de Guinée à partir de leur quatrième année (surtout pendant la 5e et 6e année).
  • Les adultes réalisent ensuite des migrations trophiques vers de hautes latitudes pendant l'été et des migrations génétiques à travers l'océan.
Ces déplacements correspondent donc à des distances importantes (7 000 km en ligne droite) parcourues à un rythme de 10 nm par jour.

L'albacore semble également très mobile dans l'océan Indien. L'analyse des données de captures des palangriers indiquent que l'albacore tend à migrer vers l'équateur d'avril à septembre et dans le sens inverse d'octobre à mars. Au niveau de l'équateur, les albacores juvéniles se déplacent d'Est en Ouest en phase avec les courants de mousson. En Mer d'Arabie, il y a un net mouvement d'albacores subadultes (plus de 60 cm). De mars à mai, on observe un mouvement des albacores vers le sud dans le Canal du Mozambique.

Croissance et relations trophiques

Croissance et longévité

Dans l'océan Atlantique, la croissance de l'albacore se caractérise par une croissance en deux phases : une période de croissance lente des juvéniles suivie d'une période de croissance plus rapide lorsque la taille de 63 cm est atteinte. Les mâles prédominent dans les captures des plus grandes tailles, ce qui impliquerait qu'il existe d'importantes différences entre les sexes en ce qui concerne la croissance et/ou la mortalité naturelle.

Correspondances entre la taille et le poids des albacores de l'Atlantique
[table cellspacing=0 cellpadding=0] [cellc width=100]Age (ans) [cellc width=100]Taille (cm) [cellc width=100]Poids (kg) [row] [cellc colspan=3] [row] [cellc]0.5 [cellc]42.3 [cellc]1.5 [row] [cellc bg=#DEE7EF]1 [cellc bg=#DEE7EF]48.3 [cellc bg=#DEE7EF]2.2 [row] [cellc]1.5 [cellc]60.0 [cellc]4.2 [row] [cellc bg=#DEE7EF]2 [cellc bg=#DEE7EF]78.3 [cellc bg=#DEE7EF]9.3 [row] [cellc]2.5 [cellc]99.6 [cellc]19.0 [row] [cellc bg=#DEE7EF]3 [cellc bg=#DEE7EF]119.6 [cellc bg=#DEE7EF]32.8 [row] [cellc]4 [cellc]148.4 [cellc]62.4 [row] [cellc bg=#DEE7EF]5 [cellc bg=#DEE7EF]163.3 [cellc bg=#DEE7EF]82.9 [row] [cellc]6 [cellc]170.0 [cellc]93.5 [row] [cellc bg=#DEE7EF]7 [cellc bg=#DEE7EF]172.9 [cellc bg=#DEE7EF]98.3 [row] [cellc]8 [cellc]174.0 [cellc]100.3 [row] [cellc colspan=3] [/table]

Dans l'Océan Indien, la croissance de l'albacore présente trois phases : une phase de croissance rapide pour les petits juvéniles, une phase lente entre 40 (9 mois) et 60 cm (2 ans) et une croissance rapide (allant en décroissant) pour les adultes

Correspondances entre la taille et le poids des albacores de l'Océan Indien
[table cellspacing=0 cellpadding=0] [cellc width=100]Age (ans) [cellc width=100]Taille (cm) [cellc width=100]Poids (kg) [row] [cellc colspan=3] [row] [cellc]0.5 [cellc]34.4 [cellc]0.9 [row] [cellc bg=#DEE7EF]1 [cellc bg=#DEE7EF]54.5 [cellc bg=#DEE7EF]3.4 [row] [cellc]1.5 [cellc]72.9 [cellc]7.4 [row] [cellc bg=#DEE7EF]2 [cellc bg=#DEE7EF]89.7 [cellc bg=#DEE7EF]14.0 [row] [cellc]2.5 [cellc]105.1 [cellc]22.7 [row] [cellc bg=#DEE7EF]3 [cellc bg=#DEE7EF]119.9 [cellc bg=#DEE7EF]33.3 [row] [cellc]4 [cellc]144.0 [cellc]59.2 [row] [cellc bg=#DEE7EF]5 [cellc bg=#DEE7EF]164.8 [cellc bg=#DEE7EF]89.3 [row] [cellc]6 [cellc]182.2 [cellc]100.3 [row] [cellc colspan=3] [/table]

L'âge maximum de cette espèce est estimé à 8 ans.

Régime alimentaire

L'albacore est un prédateur opportuniste et se nourrit d'une large variété d'organismes comme du macrozooplancton, des petits poissons pélagiques (dont des petits thons) et mésopélagiques (plus profonds), des copépodes (crustacés) ou encore des céphalopodes. Le vaste et variable spectre alimentaire de l'albacore s'explique par son habitat dans le milieu pauvre en concentration d'organismes qu'est le milieu pélagique océanique. L'albacore semble se nourrir majoritairement tôt le matin et en fin de journée mais pas pendant la nuit. La faible disponibilité des proies est sans doute un facteur limitant de la croissance et de la survie des larves de thons.

En Atlantique, des petits poissons mésopélagiques (dont le Cubiceps pauciradiatus dont les juvéniles sont très abondants à une profondeur de 30-90 m) et un calmar (Ornithoteuthis antillarum) sont ses principaux aliments en hiver, tandis que les amphipodes hypérides (Brachyscelus crusculum et Phrosina semilunata) le sont au printemps. Les juvéniles se nourrissent de poissons mésopélagiques de petite taille (comme Vinciguerria nimbaria).

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Cubiceps pauciradiatus

Dans l'Océan Indien, des concentrations importantes d'albacores se nourrissant de squilles (Natosquilla spp.) très abondantes ont pu être observées pendant plusieurs années. Petits poissons, crustacés et céphalopodes constituent le régime alimentaire des albacores de l'Océan Indien. Les juvéniles semblent se nourrir de grandes quantités de petits mésopélagiques abondants en Mer d'Arabie. La taille des proies n'est pas en relation avec la taille des albacores, les gros albacores se nourrissant souvent de toutes petites proies. Des marquages archives ont montré que les albacores peuvent aller chercher des poissons mésopélagiques jusqu'à 1000 m de profondeur.

Prédation

Les principaux prédateurs des albacores juvéniles sont les thons adultes, certains requins, certains mammifères marins et les poissons porte-épée. Les albacores adultes peuvent être la proie de gros marlins et de requins pélagiques.

Reproduction

Zones et périodes de ponte

Dans l'Océan Atlantique, la ponte de l'albacore se produit dans des cones où la températures de surface est supérieure à 24 °C, ce qui correspond aux eaux équatoriales du Golfe de Guinée tout au long de l'année (avec un maximum à la fin de l'année et au premier trimestre) et aux eaux tropicales au large de l'Afrique de l'Ouest, du Brésil et de l'Angola pendant la saison chaude.

Zones et périodes de reproduction dans l'Atlantique
[table cellspacing=0 cellpadding=3 width=100%] [cellc width=100%]Zone [cellc width=100%]Période [row] [cellc colspan=2] [row] [cellc]Sénégal - Guinée [cellc]Juin à septembre [row] [cellc]Iles du Cap Vert [cellc]Juin à octobre [row] [cellc]Golfe de Guinée [cellc]Tout au long de l'année [row] [cellc]Angola [cellc]Novembre à avril [row] [cellc]Atlantique Ouest [cellc]Avril à septembre [row] [cellc colspan=2] [/table] [img=pages/peche/albacore/yft-repro.gif width=100%]

Dans l'Océan Indien, l'albacore se reproduit à travers une grande partie de sa distribution, bien que son activité reproductrice soit limitée dans les zones les plus éloignées de l'équateur. Les larves sont le plus fréquemment observées dans la zone équatoriale. La ponte se déroule tout au long de l'année au niveau de l'équateur. Dans l'ouest de l'Océan Indien, la reproduction a principalement lieu de novembre à mars, avec une période de ponte secondaire de juillet à septembre.

Maturité et fécondité

En Atlantique, la taille à la maturité sexuelle est estimée entre 97 et 101 cm pour les femelles pour un âge de 2,5 ans. A 108 cm, toutes les individus sont matures. La fécondité augmente avec l'âge. On estime que 4 à 60 millions d'oeufs sont libérés chaque année par une femelle albacore au cours de 4 à 10 émissions.

La maturité sexuelle des albacores femelles de l'Océan Indien est estimée entre 100 et 115 cm pour un âge de 2,5 à 3 ans. La fécondité est trés élevée et est estimée entre 0,5 et 8 millions d'oeufs par ponte.

Développement des larves

Les larves d'albacores sont pélagiques et ont une dimension de 2,7 mm de longueur totale au moment de la ponte. Les larves reconnaissables par la présence habituelle d'un mélanophore de petite dimension dans la partie inférieure de la mâchoire et par une pigmentation sur la première nageoire dorsale, sont munies d'un sac vitellin composé de deux poches cylindriques de 1,5 mm de diamètre. Environ 2,5 jours après la ponte, les larves développent leur pigmentation. La durée de l'état larvaire est d'environ 25 jours, sachant que les poissons atteignent l'état juvénile lorsqu'ils mesurent 46 mm.


Source : documents FAO, ICCAT et CTOI.

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Paramètres biologiques de l'albacore (Thunnus albacares)

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[c][img=images/thons/yft-d.gif align=center] [/c]

Paramètres biologiques de l'albacore de l'Atlantique

Courbe de croissance

Le modèle de croissance utilisé pour l'évaluation des stocks d'albacore en Atlantique par l'ICCAT est celui de Gascuel et al. (1992). Il est valable pour des tailles comprises entre 40 et 170 cm et s'écrit à l'aide de l'équation suivante :
LF = 37.8 + 8.93[img=images/t_x.gif]t + ( 137.0 - 8.93[img=images/t_x.gif]t ) [img=images/t_x.gif] [( 1 - exp( -0.808[img=images/t_x.gif]t ))7.49 ]
où LF est la longueur à la fourche en cm et t le nombre d'année.

Relation taille - poids

L'équation taille - poids adoptée par l'ICCAT pour l'albacore de l'Atlantique est celle proposée par Caverivière (1976) :
W = 2.1527 [img=images/t_x.gif] 10-5 [img=images/t_x.gif] LF2.976
où LF est la longueur à la fourche en cm et W le poids en kg.

Estimation de la mortalité naturelle

La mortalité naturelle par âge de l'albacore en Atlantique est estimée comme suit (ICCAT, 1984) :
[table] [cellc width=120]Age [cellc width=120]M [row] [cellc colspan=2] [row] [cellc]0 ou 1 [cellc]0.8 [row] [cellc]2 ou plus [cellc]0.6 [row] [cellc colspan=2] [/table]

Paramètres biologiques de l'albacore de l'Océan Indien

Courbe de croissance

Le modèle de croissance utilisé pour l'évaluation des stocks d'albacore dans l'Océan Indien par la CTOI est celui de Stequert et al. (1995) basé sur l'analyse des otolithes. Il s'écrit à l'aide de l'équation suivante :
LF = 272.7 [img=images/t_x.gif] ( 1 - exp( -0.176[img=images/t_x.gif](t + 0.266) )
où LF est la longueur à la fourche en cm et t le nombre d'année.

Relation taille - poids

L'équation taille - poids adoptée par la CTOI pour l'albacore de l'Océan Indien est celle proposée par Caverivière (1976) :
Pour les albacores < 64 cm : W = 5.313 [img=images/t_x.gif] 10-5 [img=images/t_x.gif] LF2.754
Pour les albacores > 64 cm : W = 1.585 [img=images/t_x.gif] 10-5 [img=images/t_x.gif] LF3.045
où LF est la longueur à la fourche en cm et W le poids en kg.

Estimation de la mortalité naturelle

La mortalité naturelle par âge de l'albacore de l'Océan Indien est estimée comme suit (Nishida and Shono, 2002) :
[table] [cellc width=120]Age [cellc width=120]M [row] [cellc colspan=2] [row] [cellc]0 [cellc]0.8 à 1.0 [row] [cellc]1 [cellc]0.8 [row] [cellc]2 ou plus [cellc]0.6 [row] [cellc colspan=2] [/table]

[/page] $ center_page_end();