$ titreniv1("Composition de la flottille active fin 2022"); La flotte adhérente à Orthongel est composée de 19 navires français et d'un navire italien. Il y a 9 navires dans l'Océan Atlantique et 12 dans l'Océan Indien. Fin 2022, le VIA EUROS est sorti de flotte.

$ titreniv1("Evolution récente de la flottille"); Après avoir décru d'environ 30% entre 1998 (38 navires) et 2005 (principalement en Atlantique), le nombre de navires des adhérents d'ORTHONGEL est resté stable entre 2009 et 2019 et a légèrement diminué depuis.

**Evolution du nombre de navires adhérents**

**Evolution des caractéristiques de la flotte**

$ titreniv1("Caractéristiques de la flottille"); La flotte adhérant à Orthongel montre une puissance moyenne et une capacité moyenne plafonnant depuis plusieurs années respectivement autour de 3440 kW et 1480 m³. L'âge moyen des navires augmente régulièrement depuis 2017, signe d’un faible renouvellement de la flotte ces dernières années du fait des récentes crises (sanitaire puis économique). Au 1er janvier 2023, l'âge moyen des navires était de 21 ans.

$ titreniv1("Production globale en 2022"); En 2022, les 21 navires thoniers français en exploitation ont capturé 112][538 tonnes de thon (consommant ainsi la quasi-totalité des quotas attribués aux armements français) et débarqué 116][008 tonnes contre 117][697 tonnes en 2021 (soit une évolution de -1%). L'évolution de la production est cependant différente selon les océans puisqu'avce 41][183 tonnes, elle a sensiblement baissé en Océan Indien (-14%) alors qu’avec 74][826 tonnes, elle a fortement augmenté en Atlantique (+34%).

**Evolution de la production des adhérents**

$ titreniv1("Production moyenne par navire en 2022"); Les débarquements moyens réalisés par navire en 2022 sont de 3 923 t en Atlantique (+10.3% par rapport à 2021 et -10.3% par rapport à la moyenne 2013-2022) et de 6 109 t en Océan Indien (-21.6% par rapport à 2022, +5.0% par rapport à la moyenne 2013-2022).

**Evolution de la production moyenne par navire**

$ titreniv1("Composition des débarquements en 2022"); L'évolution des débarquements est contrastée entre les espèces et d'un océan à l'autre :

en Atlantique, les mises à terre d'albacore de plus de 10 kg ont augmenté de 30% par rapport à 2021 et celles de listao ont augmenté de 39% par rapport à 2021; celles de patudo ont augmenté de 81%;
en Océan Indien, tandis que les mises à terre d'albacore de plus de 10 kg ont légèrement augmenté (+3%), celles d’albacore de moins de 10 kg et celles de listao ont diminué respectivement de 22% et 19% par rapport à 2021; celles de patudo ont diminué de 7%.

**Evolution de la composition des débarquements**

$ titreniv1("Respect des quotas"); Conformément au mandat donné à ORTHONGEL par la DGAMPA concernant la gestion des quotas, des plans de gestion de quota ont été mis en place pour l'albacore de l'Océan Indien et le patudo de l'Atlantique avec une répartition par armement. Concernant l'albacore de l'Océan Indien, le suivi a permis à l’OP ne pas dépasser le quota de 27][736 tonnes qui lui a été alloué, bien qu’en réduction de 6% par rapport à 2021 du fait d’une baisse du TAC européen et de l’attribution de 2,6% du quota français aux pêcheurs artisans de l’Océan Indien. Par précaution, la DGAMPA a ordonné fin novembre la fermeture de la pêche par armement dès le niveau de consommation de 98% atteint. D'après les données ORTHONGEL, au final après transfert de 40 t à l'Italie par la France, le quota français a été consommé à 99.4% et celui de l'Italie à 98.8%. Concernant le patudo de l'Atlantique, le sous-quota alloué à l'OP2 a été consommé à 99.2% et a également été fermé à 98%, le 22 décembre par la DGAMPA.

$ titreniv1("Modes de pêche"); Selon les données IRD, la proportion des captures faites sous objet en 2022 dans l'Océan Indien est restée stable par rapport à 2021. En Atlantique, la proportion des captures sous objets en 2021 (61%) a augmenté de 9% par rapport à 2021 et reste parmi les niveaux observés les plus élevés.

**Proportion des captures par type de calée**

$ titreniv1("Distribution des captures en 2022"); En Atlantique, en dehors des eaux internationales, les navires ont exploité principalement les ZEE du Gabon (13% des captures), de la Côte d’Ivoire (12%, forte hausse), de la Sierra Leone (8%, forte hausse), de Sao Tome e Principe (8%) et de l’Angola (6%). En Océan Indien (où il ne reste que 2 APPD), l'année 2022 se caractérise par des captures plus importantes que la moyenne récente dans les eaux seychelloises (40%), le reste provenant presque exclusivement des eaux internationales.

**Répartition des captures de 2022 par ZEE**

En Océan Atlantique, le taux de couverture par des observateurs scientifiques (combinant les observateurs DCF, moratoire et OCUP) a atteint 100%. En Océan Indien, le taux de couverture (combinant les observateurs DCF, OCUP et OE) atteint 92%.

$ titreniv1("Evolution du chiffre d'affaires"); Le chiffre d'affaires des adhérents en 2022 atteint 196.7 M€. Il augmente de 30% par rapport à celui de 2021 (151.3 M€) et retrouve un niveau proche des maximaux atteints en 2017 et 2018. Le prix moyen du poisson augmenté de 32% entre 2021 et 2022 se situe à 1.70 k€/t. Il est sensiblement plus haut en Atlantique du fait d’une proportion plus importante d’albacore de plus de 10Kg.

**Evolution du chiffre d'affaires de la flottille**