[newpage=home] ------------------------------------------------------------------------- titre=CAT OOE [frame=1] $ globalnavig(1, 'Pour une pêche durable~index.php?page=durabilite', 'Les CAT~index.php?page=durabilite/cat', 'self');

Le CAT « Optimisation de l'Oeil Electronique » ou OOE (2014-2018)

$ titlebox_init(1,'45%','pages/durabilite/cat/ooe/camera.jpg','Fiche technique','aliceblue', 'fill'); [img=images/i_time.gif width=4%]Durée : 18 mois (phase 1) + 18 mois (phase 2) [img=images/i_finance.gif width=4%]Cofinancement : DPMA et Orthongel (phase 1), France Filière Pêche et Orthongel (phase 2) [img=images/i_partners.gif width=4%]Partenaires : [link=https://www.ird.fr/la-recherche/unites-de-recherche2/248-biodiversite-marine-exploitation-et-conservation target=IRD]IRD[/link], [link=http://www.oceanic-dev.com target=OD]Oceanic Développement[/link], [link=http://www.bretagnepolenaval.org/?mode=annuaire&id=5214 target=Thalos]Thalos[/link], Orthongel (CFTO en particulier)


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Objectifs du CAT OOE

L'embarquement d'observateurs sur les thoniers senneurs tropicaux n'est pas toujours possible faute de place à bord. C'est le cas par exemple dans l'Océan Indien où la présence d'équipes de protection contre la piraterie peut être nécessaire. Pour pallier à ce problème, ORTHONGEL a mis en place le CAT « Optimisation de l'Oeil Electronique » à partir de 2014 en complément du [link=page=durabilite/cat/ocup]CAT OCUP[/link]. A terme, ces deux dispositifs permettront d'atteindre 100% de couverture soit par des observateurs embarqués (de préférence) soit à l'aide de caméras (lorsque la présence d'observateurs à bord n'est pas possible). Le CAT OOE, qui s'est achevé en 2018, avait plusieurs objectifs:
  • 1) s'assurer que l'observation électronique est au moins aussi performante que celle faite par un observateur humain
  • 2) optimiser l'installation et le réglage des caméras à bord des thoniers senneurs adhérents d'ORTHONGEL
  • 3) optimiser la collecte de données scientifiques à l'aide de l'observation électronique
    •

    Le dispositif technique

    Chaque senneur participant au projet a été équipé par [link=http://www.bretagnepolenaval.org/?mode=annuaire&id=5214 target=Thalos]Thalos[/link] d'au moins 5 caméras HD MOBOTIX d'une résolution de 6 MP. Une caméra à grand angle enregistre les activités de mise à l'eau, de coulissage de la senne et de salabardage depuis le nie de pie. Une seconde caméra enregistre les activités de salabardage et de rejet depuis le pont. Enfin, 2 à 3 caméras enregistrent à plus haute fréquence (5 images/s) les opérations de tri et de rejet dans le faux pont. Les enregistrements des caméras sont transmis à chaque fin de marée à [link=http://www.oceanic-dev.com target=OD]Oceanic Développement[/link] pour analyse. Le visionnage des enregistrements est réalisé à l'aide des mêmes formulaires que ceux que doivent remplir les observateurs embarqués. Les informations collectées ont donc pu, à l'issue du projet, être stockées dans les mêmes bases de données de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) que celles des autres programmes observateur. [img=pages/durabilite/cat/ooe/schemaOOE.jpg width=80% align=center]

    Validation de l'oeil électronique comme outil d'observation

    Depuis une dizaine d'années, plusieurs programmes ont mis en place des dispositifs d'observation électronique similaires à celui du CAT OOE à bord des thoniers senneurs. Différentes études ont montré que l'Oeil Electronique permettait de collecter des informations de qualité sur les activités de pêche comme sur les prises accessoires et les rejets, à condition d'avoir optimisé l'installation des caméras à bord en fonction de la configuration de chaque navire. Dans un premier temps, la qualité des informations collectées grâce au dispositif OOE a donc été comparée à celle des informations collectées par des observateurs embarqués. Des marées « en double » ont été réalisées, pendant lesquelles des observateurs étaient présents à bord et le dispositif OOE était opérationnel. La comparaison de ces deux types d'observation a permis de montrer que l'Oeil Electronique est au moins aussi performant que les observateurs embarqués pour estimer les rejets de thons et des espèces accessoires les plus fréquemment capturées. Quelques améliorations pourraient être apportées pour les autres espèces à l'aide de caméras supplémentaires.

    Optimisation de la collecte de données scientifiques

    Dans un second temps, un travail a été réalisé pour optimiser l'utilisation des enregistrements vidéos de l'Oeil Electronique. Contrairement à l'observation à bord, lorsque le dispositif fonctionne de façon optimale, l'Oeil Electronique permet de comptabiliser de façon exhaustive l'ensemble des individus rejetés en mer. L'analyse exhaustive de ces enregistrements a un coût. Il est donc nécessaire de construire un « protocole d'analyse » qui permettrait de trouver le bon équilibre entre coût de l'analyse des vidéos et qualité des informations scientifiques recueillies. L'étude des enregistrements de 48 calées de 5 senneurs différents montre que l'essentiel des remises à l'eau d'espèces sensibles et des rejets des autres espèces se passe dans les 20 premières minutes de la calée. Elle montre également qu'il est nécessaire de visionner au moins 15 à 20 minutes des enregistrements de l'Oeil Electronique à chaque calée afin d'optimiser la collecte de données scientifiques à partir des vidéos. Ces résultats donnent non seulement des indications sur le protocole d'analyse des enregistrements de l'Oeil Electronique mais aussi des solutions pour améliorer le protocole d'estimation des rejets par les observateurs embarqués. Du fait du flux intense des individus triés sur le pont et dans le faux pont, les observateurs à bord n'ont en effet pas la possibilité d'estimer de façon exhaustive les rejets. Ils s'appuient sur des échantillons d'une partie des rejets qu'ils extrapolent ensuite afin d'obtenir un volume total. L'étude des enregistrements de l'Oeil Electronique pourrait permettre d'améliorer l'estimation à partir de ces échantillons en indiquant la durée minimale pendant laquelle l'observateur embarqué devrait réaliser les échantillons (15 à 20 minutes) et les moments clés pendant lesquels effectuer ce comptage (les 20 premières minutes).

    Valorisation et communication des résultats

    [link=/docs/publications/Poster_IFOMC_Vigo2018_OOE.pdf target=doc] Comparing electronic monitoring system with observer data for estimating non-target catch and discards on French tropical tuna purse seine vessels[/link] (Poster soumis à la conférence IFOMC de Vigo) [link=/docs/publications/IOTC-2017-WPEB13-17.pdf target=doc] Comparing electronic monitoring system with observer data for estimating non-target species and discards on French tropical tuna purse seine vessels[/link] (Papier présenté au 13e groupe de travail sur les écosystèmes et les captures accessoires de la CTOI) [/page] $ center_page_end();