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Les Contrats d'Avenir Thoniers (CAT)
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$ titlebox_init(7,'33%','pages/durabilite/cat/DCPbio.jpg','Le CAT « DCP BIO » (juillet 2019-décembre 2021)','aliceblue','cover');
Face au peu de progrès réalisés sur la confection de DCP biodégradables, Orthongel a décidé d'initier un programme de développement d'un DCP biodégradable en 5 étapes :
1. Recherche de matériaux existants candidats parmi les matériaux biosourcés avec peu ou pas de modification, les matériaux composites ou les matériaux naturels traités, les plastiques biodégradables ou tout autre produit capable de se dégrader en condition réelle, sans produire de particules ou de composés polluants.
//2. Recherche de matériaux en développement dans l'éventualité où la solution recherchée pour le développement d'un DCP biodégradable n'existerait pas encore sur le marché avec l'établissement d'un bilan le plus précis possible des potentialités de son utilisation.
2. Tests en conditions contrôlées permettant de vérifier la durée de dégradation potentielle et l'innocuité des produits de dégradation.
3. Construction de prototypes avec les matériaux jugés pertinents et tests en conditions réelles par les équipages des navires adhérents d'ORTHONGEL.4. Evaluation des coûts de production pour les matériaux et les structures de DCP jugés pertinents incluant les coûts de production des matériaux, d'assemblage des DCP biodégradables ou encore de transport jusqu'aux ports d'Abidjan (Côte d'Ivoire) et de Mahé (Seychelles).
La première phase vient d'être complétée avec notre prestataire (Kairos) et la deuxième phase est en cours.
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$ titlebox_init(6,'33%','pages/durabilite/cat/BP.jpg','Le CAT « Bonnes pratiques » (avril 2020-mai 2021)','mintcream','cover');
Depuis l'élaboration du Guide de Bonnes Pratiques de manipulation et de remise à l’eau des espèces sensibles et la formation des marins, les données de suivi des Bonnes Pratiques ont été collectées en routine par les observateurs à bord et les observateurs électroniques dans le cadre du programme OCUP. Sur la base de ces données collectées depuis 2016, Orthongel a souhaité réaliser un premier bilan et le présenter à la communauté scientifique.
Ce travail a été réalisé dans le cadre du CAT « Bonnes pratiques » sous la responsabilité d'Adélaïde Gamon, ancienne observatrice des pêches, recrutée par Orthongel. Il a permis d'améliorer le suivi de la mise en oeuvre des meilleures pratiques (formulaire F renseigné par les observateurs), d'identifier les domaines où des progrés sont encore possibles et enfin de renforcer la formation des équipages et des observateurs.
Si la manipulation des requins baleine et des tortues « faciles » à manipuler et ne présentant pas de dangerosité particulière est le plus souvent conforme, celle des requins, des petites raies et des grandes raies est sans surprise plus complexe, du fait de la dangerosité ou de problèmes de maniabilité des grands individus ou encore de la détection difficile des petits individus qui sont alors transférés dans le faux pont où leurs chances de survie sont fortement diminuées, malgré la présence des tapis de rejets sur la plupart des bateaux.
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$ titlebox_init(5,'33%','pages/durabilite/cat/OOE.jpg','Le CAT Optimisation de l_Oeil Electronique (OOE, 2015-2018)','aliceblue','cover');
Ce programme est venu compléter le CAT « OCUP » et vise à permettre aux observateurs OCUP d'observer une marée d'un navire incapable de les embarquer. Il ne s'agit donc pas d'un autre schéma d'observation mais bien d'une variante du schéma OCUP dans le cas des navires de petite taille. Seul le mode d'observation change, les observateurs et les principes du CAT OCUP restent les mêmes.
Une première phase a permis de définir et de tester le dispositif d'enregistrement (nombre et position des caméras, modalités d'enregistrement, de sauvegarde et de restitution des enregistrements). L'analyse des premiers enregistrements (vidéos) a permis d'affiner le dispositif qui est aujourd'hui constitué de 6 caméras et est présent sur 7 navires de l'armement CFTO.
La deuxième phase, achèvée fin 2018 a permis :
de s'assurer que l'observation électronique est au moins aussi performante que celle faite par un observateur humain à bord ;
d'optimiser l'installation et le réglage des caméras à bord des thoniers senneurs adhérents d'ORTHONGEL ;
d'optimiser la collecte de données scientifiques à l'aide de l'observation électronique.
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$ titlebox_init(4,'33%','pages/durabilite/cat/OCUP.jpg','Le CAT « OCUP » (juillet 2013-décembre 2014) pérennisé depuis en « Programme OCUP »','mintcream','cover');
Il s'agissait d'un programme expérimental national d'embarquement d'Observateurs Communs Uniques et Permanents (OCUP) à bord des thoniers senneurs tropicaux français en activité afin de tester la faisabilité de l'embarquement d'observateurs en permanence sur toute la flottille. Ce programme a permis :
d'améliorer la quantité de données disponibles pour l'analyse scientifique y compris sur les captures accessoires et accidentelles ;
d'apporter une solution aux contraintes réglementaires d'observation prévues par les accords de pêche, tout en intégrant les contraintes de l'exploitation des navires (multiplicité des ZEE visitées au cours d'une marée avec l'impossibilité d'embarquer plusieurs observateurs) ;
d'utiliser les senneurs tropicaux comme poste d'observation afin de contribuer à la lutte contre la pêche INN et les mauvaises pratiques ;
de former et d'embarquer des observateurs provenant des pays avec lesquels des accords de pêche ont été signés.
Le programme a impliqué de nombreux partenaires (IRD, DPMA, administrations des pays tiers) au travers des réunions d'un comité de pilotage chargé d'aborder les questions du recrutement, de la formation, de la gestion, de la délimitation des taches et des compétences des observateurs, de l'utilisation, de la communication et du partage des données, etc.
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$ morepro('intranet',50,'page=durabilite/cat/blogocup','Accès au blog du programme OCUP [] [] [] [] [] []');
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Ce programme avait pour objectif d'améliorer encore plus la sélectivité des senneurs tropicaux (évaluée par les scientifiques à moins de 5%) et est venu en continuation des CAT « DCP éco » et « Requins ». La première phase a permis :
la sélection et l'achat des outils nécessaires à la manipulation à bord des requins et des raies permettant une remise à l'eau de ces animaux dans le meilleur état possible afin d'optimiser leur taux de survie ;
la mise en place d'ateliers à terre pour la construction des DCP selon un cahier des charges garantissant l'absence de risque de maillage pour les tortues et les requins ;
la mise en place d'un système de suivi et de contrôle de la conception, de la production et de l'utilisation des DCP non-maillants produits par les ateliers ;
La deuxième phase a consisté à rechercher et tester en mer l'utilisation de matériaux biodégradable pour la partie immergé des DCP (en remplacement des boudins de filets).
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Sur la base des résultats du programme MADE, ce programme avait pour objectif de réduire de façon importante, voire supprimer pour certaines espèces, la mortalité des requins, raies et tortues capturés accidentellement par les senneurs toute en préservant la sécurité des marins.
Ce programme a permis :
l'identification des outils et des aménagements nécessaires des navires permettant la remise à l'eau des requins dans les meilleures conditions de survie possibles ;
l'évaluation, la validation et l'amélioration des procédures de remise à l'eau et du taux de survie des requins par des scientifiques embarqués de l'IFREMER et de l'IRD ;
l'évaluation du taux de survie des requins en marquant les requins remis à l'eau avec des marques « pop-up » ;
la rédaction de fiches techniques pour sensibiliser les marins à la nécessité de réduire la mortalité des requins par capture accidentelle ;
la conception de supports pédagogiques de formation ; et
la formation (à quai et par des experts scientifiques) des équipages de chacun des thoniers senneurs, afin que les procédures validées soient assimilées et mises en oeuvre dans les meilleures conditions.
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$ titlebox_init(1,'33%','pages/durabilite/cat/DCPeco.jpg','Le CAT « DCP éco » (2010-2012)','aliceblue');
En s'appuyant sur les résultats du programme MADE, ce programme a permis de modifier les DCP de l'ensemble de la flottille de thoniers senneurs français afin de d'éradiquer la mortalité accidentelle des tortues et des requins sur les DCP.
Différentes phases du programme ont permis :
la validation de quelques designs de DCP « non-maillants » par un groupe de travail réunissant armements, capitaines et scientifiques avec la rédaction et la diffusion aux bords de fiches techniques pour sensibiliser les marins à l'utilisation de DCP non-maillants et les aider à modifier les DCP existants ;
la collecte de données sur ces DCP « non-maillants » afin de comparer le comportement des DCP non-maillants avec celui des DCP traditionnels ;
l'évaluation de l'impact des modifications sur le maillage des tortues et le rendement des thoniers senneurs (les chiffres démontrant qu'il n'y avait pas de différence significative entre les rendements de pêche sur DCP traditionnels et sur DCP non-maillants).
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